Julien Rougelot
prof de maths au collège Anita Conti mais muté au collège Julien Lambot à Trignac, membre de l'ICEM 44 et une de mes questions est "Comment construire ensemble du travail réel et effectif pour que chacun grandisse?".
Pour l'instant, dans les échanges qui ont eu lieu dans les différents groupes où le projet a été présenté, il ressort 3 grandes idées :
1. c'est important de se voir "en vrai",
2. on n'a jamais le temps d'échanger sur nos pratiques et
3. c'est bien d'être accompagné par des universitaires pour pouvoir observer et analyser

De mon côté, j'espère que l'on puisse construire ensemble des regards réflexifs sur nos pratiques et des pistes pour avancer à plusieurs sur nos questions taraudantes.
J'espère aussi que ce travail de formation continue que nous lançons entre nous puisse rencontrer une reconnaissance institutionnelle.

Ludovic Arnaud
1 / Présentation :
- ludo, prof de physique (Aristide Braind depuis 5 ans et Julien Lambot à partir de l'an prochain).
- j'ai milité 15 ans au GFEN (en rhone alpe), actuellement je suis actif aux CEMEA, tout en suivant de loin ce qui se fait à l'ICEM.
- mes questions vives du moment : développer "la démocratie dans mes classes" (conseil et autres institutions) +  quels compromis, quels hiérarchies d'objectifs dans les cadres très contraints où on exerce + comment créer, soutenir, animer des collectifs de prof/éducateurs qui s'émancipent collectivement, trouvent la force et les ressources pour faire évoluer leurs pratiques.
2/ je me retrouve dans les objectifs décrits par Julien. Il faut se voir travailler pour pouvoir discuter de notre travail.

Marie Gaudin
1/ Je suis prof de maths au lycée Nicolas Appert d orvault depuis 5 ans . Avant j’étais au collège ville aux roses de Châteaubriant.
Je fais partie du groupe départemental 44 de l icem pédagogie freinet depuis 5 ans.
J’ai essayé 2 ans une réflexion sur l’enseignement des mathématiques avec un groupe de travail de l’irem. (Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques).
Je cherche comment mieux accompagner chaque élève et donner du sens à qu’on vit ensemble à l école.
2/ j’imagine que ce projet va me nourrir, va contribuer à me donner du recul grâce à l’apport aussi des chercheuses, va permettre de constituer un collectif qui donne de la visibilité à nos questions et nos valeurs communes.

Aude-Hélène Blécon
1/ Je suis profe de français au Collège Jean Moulin à Saint Nazaire où je fais partie des dinosaures (ça fait 11 que j'y suis.). Je découvre depuis 2 ans les pédagogies alternatives, alors je prends tout ce qui vient et j'essaie en classe.
Ce projet de compagnonnage, pour l'instant, je ne vois pas trop où ça va nous mener, mais l'idée de décider d'axes de travail, de travailler en équipe, de se visiter les un·es les autres, j'aime bien.
Des questions qui me taraudent :
- question pratique :  comment allier le temps long de tatonnage avec le temps saucissonné de l'heure de cours  ?
- question sociétale : l'école peut-elle être un espace d'émancipation pour nos enfants ou est-elle trop sclérosée par la bonne pensance ?
(je pense à l'accueil que l'on (ne) questionne (pas) des élèves étranger.ères et /ou racisé·es, des élèves non cis-genres, des élèves qui déjà savent qu'ielles ne sont pas hétéro, par exemple, et à l'égalité filles-garçons qui ne semble pas faite, encore ; plus généralement, je pense au carcan de l'idée que les élèves et les parents, se font encore trop souvent de l'école : un lieu où on s'ennuie, on répond à des questions et on apprend par cœur, et si on sort de ces critères, c'est louche)
- comment trouver des axes de travail communs entre mes pratiques de français et celles d'un·e collègue de math ? Je crois avant tout qu'il va falloir faire tomber les idées préconçues que je me fais des cours de math !

Stéphanie Marchand
- je suis Stephanie , prof de lettres en lycée à Ancenis depuis 7 ans, au collège pdt 12 ans avant. 
- je suis à l'ICEM freinet depuis 9 ans je crois ...
- mes questions du moment : comment permettre l'émancipation dans un système  qui peut être un frein ? pour les élèves comme prof (Programmes, bac, injonction extérieure et personnelle)
- comment  développer la capacité des élèves à s'autoevaluer? (Que l'élève accorde de la valeur à la parole de l'élève - comme à sa propre parole)
- j'attends de ce compagnonnage qu'il me permette de prendre de la distance par rapport à ma propre pratique, et  d'avancer  sur les questions d'émancipation, d'authenticité.

Angélique Chapelle
  • • Je suis Angélique, prof de Français au collège "La Ville aux Roses" à Chateaubriant, classé REP. Moi aussi dinosaure, j'y suis depuis 2007. J'enseigne en 5 et 4e depuis quelques années. Dans mon collège, je participe au projet classes coop qui concernera 2 classes de 5e à la prochaine rentrée et dans lequel sont engagés une bonne dizaine de profs de mon établissement et qui est soutenu/accompagné par de nombreux sympathisants dans la salle des profs. J'ai donc la chance de pouvoir expérimenter des outils et des situations de coopération et de pouvoir échanger /partager au sein de l'établissement.
  • • Je participe à l'ICEM44 depuis 7 ans?, peut-être...
  • • Mes questionnements et préoccupations de moment :  comment faire que les élèves s'approprient réellement leurs apprentissages, leurs parcours, leur progression et qu'ils se libèrent des carcans? Quels moyens mettre en oeuvre pour améliorer le vivre-ensemble dans la classe, le collège, la société (je suis du genre idéaliste, vous l'aurez compris)?
  • • De ce compagnonnage, j'attends:
    • qu'il me permette de découvrir de nouveaux points de vue et d'autres pratiques d'enseignement.
    • qu'il me permette de devenir plus efficace pour atteindre les objectifs cités ci-dessus.
    • qu'il donne plus de légitimité, de crédibilité voire de visibilité aux approches "alternatives".
  • • Et vous l'aurez compris, je suis bavarde, y compris à l'écrit.
Au plaisir de vous rencontrer en vrai!

Xavier Kerbiriou
Enseignant de maths (mais pas que) au lycée expérimental de Saint-Nazaire, qui flirte naturellement avec les pédagogies actives et coopératives (au cœur du projet d'établissement).
Je ne suis pas encore engagé dans un mouvement péda, mais j'irai probablement prochainement voir ce qui se passe à l'ICEM.
Une de mes questions du moment : comment utiliser les plans de travail à l'échelle de l'équipe éducative du lycée pour favoriser l'autonomie et l'entraide dans nos groupes très hétérogènes ?

Claire Burdin
Ancienne CPE, je suis formatrice à l'Inspé de Nantes depuis une dizaine d'années, où j'interviens en master MEEF CPE et second degré. J'ai terminé une thèse l'année dernière en didactique professionnelle qui porte sur la relation avec les parents. Je suis au CRAP Cahiers Pédagogiques depuis quelques années. 

Sylvie Grau
Ancienne professeure de maths et ancienne institutrice, je suis maîtresse de conférence à l'Inspé de Nantes depuis décembre dernier en didactique des maths. Je suis au CRAP Cahiers Pédagogiques depuis 21 ans... au comité de rédaction des Cahiers et depuis cette année aux CEMEAs et au comité de rédaction de leur revue VEN. J'ai piloté des classes coopératives en lycée pendant plusieurs années puis en collège et donc mis en place des plans de travail, travaillé par projets interdisciplinaires, coanimé et évalué par compétences.

Arthur Tellier
Je suis prof, en math, au collège René Char à St Joachim depuis 3 ans. 
J'essaye, au maximum, d'être dans une démarche de recherches, de questionnements, d'essais afin d'accueillir au mieux les élèves en classe et leur offrir un climat serein pour apprendre. Je tente de travailler sur la prise d'autonomie et sur des idées qui permettent aux élèves de trouver leurs propres motivations (en dehors des classiques menaces de mauvais résultats).
Le point faible de tout cela est une grande individualisation des tâches et objectifs et je suis donc à la recherche d'idées pour redonner plus de dimensions collectives aux apprentissages.
Par ailleurs, je travaille, autant que possible, sur l'esprit critique avec les élèves et j'aimerais développer davantage ce point.

Anne-Claire Quiniou
Enseigante au Lycée pro de Pontchateau en Math et sciences physiques chimie.
Je fais aussi de la découverte pro avec les élves de 3 prépa pro
je suis accompagnatrice Cardie (cellule de l’innovation de l'académie)
je repris un master il y a 7 ans maintenant à Nantes
Ma question actuelle tourne autour de la responsabilisation des élèves dans leur formation, qu'ils soient acteurs .

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